Son portrait

 

 

Sa maman Nathalie est Française. Et son papa, Roberto dit "Bob", a longtemps porté les couleurs de la Spamdoria avant de partir terminer sa carrière en Australie. Christian a trois ans lorsqu'il suit ses parents aux antipodes. Onze ans plus tard, rivé devant son poste de télévision, il suit assidument le Mondial 90, fasciné par les exploits de la Squadra Azzura et de son avant centre Toto Schillaci.
Sa décision est prise : il sera footballeur professionnel et international. Le jeune homme prend alors une décision courageuse: il quitte Sydney et ses parents pour rentrer dans son pays natal et rejoindre le petit club Toscan de Prato, alors en D3. Et même s'il ne joue pas la moindre rencontre en equipe première, il découvre les réalités du foot de haut niveau et acquiert de solides bases.

Transféré au Torino, il marque pour ses débuts contre la Lazio et contre Bologne. Mais l'athlétique et puissant avant-centre n'arrive pas à faire son nid.
Une longue errance le conduira successivement à Pise où des blessures ralentissent son ascension, puis à Ravenne où il hérite de son premier surnom : Le char : Christian à encore besoin d'être dégrossi.

A Venise l'entraîneur est remplacé au bout de deux journées, le nouveau l'envoie sur le banc, alors le muet (son autre surnom) fait entendre sa voix "Je suis le capitaine de la sélection Espoirs. Pour cette fois passons. Mais Dimanche prochain je veux jouer..."Une semaine plus tard non seulement il joue, mais il marque.

Arrive l'Atalanta de Bergame trois journées de championnat, trois buts. Vieri marque à 9 reprises en 19 matches. Puis les blessures de nouveau. Cela ne l'empêche pas de se faire remarquer par la Juventus. C'est là qu'il se liera d'amitié avec Zidane ( "C'est un gars qui me ressemble : il dit deux mots par jour" ) et qu'il "explosera". Physiquement le travail effectué par Gianpiero Ventrone achève d'en faire un athlète. Le char est devenu un bison et les séances techniques de Marcello Lippi font le reste. La Juve pourtant ne résistera pas au cri d'amour de la peseta. Un matin Giovanni Agnelli en personne clame haut et fort "On ne vend pas Vieri !" le soir Luciano Moggi le directeur sportif de la Juve, donne son accord à l'Atletico de Madrid.

A Madrid son entente avec Kiko est magnifique, il réussi l'exploit pour sa première année d'être nommé "Pichichi" de la Liga (24 buts).

Vieri est explosif lors de la Coupe du Monde de la FIFA l'année suivante, inscrivant 5 buts. Il est une des révelations du tournoi.

Pour 120 MF Vieri change encore de casaque. Un an après il est transféré à la Lazio pour 160 MF où une blessure l'immobilise 6 mois puis il marque but sur but., quelques mois plus tard il soulèvera la Coupe des vainqueurs de coupe.

Ensuite il rejoint l'Inter de Milan pour 280 MF, transfert qui eut l'effet d'une explosion nucléaire, complétement rentabilisé avec 13 buts en 8 matchs. Le principal intéressé espère quand à lui, poser enfin ses valises après avoir connu un club tous les ans depuis 1992 et s'être traîné une réputation de garçon difficile. Après un départ canon, divers petits problèmes d'ordre physique ont pour l'instant limité son rendement à l'Inter.

Après avoir manqué l'UEFA EURO 2000™ pour cause de blessure, il revient plus déterminé que jamais pour la Coupe du Monde de la FIFA 2002 en Corée et au Japon, et marque quatre des cinq buts de son équipe, rejoignant Paolo Rossi et Roberto Baggio au classement des meilleurs buteurs Azzurri en Coupe du Monde.

En 2002/2003 Il termine meilleur buteur de Serie A et malgré ses 24 buts en 23 matches, l'Inter ne finira que deuxième du championnat. Il inscrira aussi son premier but en Champions League avec l'Inter en demi-finale.

Malgré des rumeurs a chaque fin de saison, c'est la 6em saison de Vieri à l'Inter, signe d'un investissement total pour ce joueur voyageur.

L’arrivée sur le banc de l’Inter de Roberto Mancini (2004) va crisper Vieri, qui se voyait pourtant finir sa carrière à l’Inter. Son entraîneur lui préfère souvent le Nigérian Martins pour épauler Adriano, et même si le président Moratti tente de calmer le jeu, un départ semble inéluctable. Cet été, ce très rude négociateur obtient de retrouver sa liberté un an avant la fin de son contrat, assortie de 9 M d’indemnités !

De nombreux clubs étrangers et italiens (Juve, Fiorentina) sont sur les rangs, mais, d’un énorme contre-pied, Vieri signe… à l’AC Milan, à la grande colère des supporters interistes et à la surprise de Carlo Ancelotti, qui voulait surtout Gilardino. Le buteur de Parme signera peu de temps après, formant avec Chevtchenko le duo titulaire en pointe. Entre ces deux-là et Inzaghi, de retour de blessure, la concurrence sera rude pour Vieri, rarement utilisé ces six derniers mois (trois titularisations en Serie A, un seul but). Logiquement, « Bobo » s’inquiète pour son avenir international, même si Lippi le convoque assez régulièrement. Mais le patron de la Squadra Azzurra a prévenu : pour être en Allemagne, Vieri doit jouer plus souvent. Au Milan, ce n’était plus possible. Il le savait et s’était résolu au départ.

Pour se relancer Bobo a choisi L'As Monaco et le championnat de france... Il compte ainsi disputer la coupe du monde en Allemagne. Malheureusement, il se blesse à deux mois de la compétition alors qu'il était sur le point d'être sélectionné par Marcello Lippi. Il ne joue pas beaucoup pour Monaco à cause de blessures récurrentes, mais marque tout de même 5 buts en 8 matches. La blessure qu'il reçut au genou lors d'un match contre le Psg, compromet la fin de sa carrière à laquelle il met un terme à la fin de la saison. Comble de malchance, l'Italie remporte la Coupe du Monde 2006, sans lui... Il signera un contrat avec la Sampdoria de Gênes mais celui-ci sera résilié d'un commun accord un mois plus tard... À la toute fin du mercato, il finit par s'engager avec un de ses anciens clubs, l'Atalanta Bergame, pour un salaire de 1500€ mensuels, très faible par rapport à ce qu'il gagnait lui-même auparavant. Il touchera cependant 100 000 € par buts marqués.

Toujours gravement blessé, Vieri ne peut pas jouer avant la toute fin de saison. Il ne jouera que trois matches, marquera deux buts dont un exceptionnel de plus de 35 mètres. À la fin de la saison il est libéré par son club. Vieri rejoint alors un ténor du championnat italien, la Fiorentina. Le club de Florence à la recherche d'un buteur après le départ sa vedette, Luca Toni vers le Bayern espère retrouver le grand Vieri, celui qui ne se blesse pas. Après quelques matchs avec son nouveau club, Vieri semble retrouver la forme, et inscrit quelques buts décisifs. Il retrouve l'ambition et la confiance, et son nouvel objectif est ni plus ni moins que de retrouver la sélection italienne, et pourquoi pas accrocher le wagon de l'Euro 2008. Il loupe son tir au but en demi-finale de la coupe de l'UEFA 2007/2008 face aux Glasgow Rangers.

Le 30 juin 2008, Vieri, bientôt âgé de 35 ans, retourne dans son club initial, l'Atalanta Bergame, pour y finir sa carrière.

En avril 2009, lors d'un match amical contre Bellinzona, il se fait tellement conspuer qu'il claque la porte du club. Le club confirme son départ le 2 avril 2009. Depuis lors, il est libre de tout contrat.

Le 22 octobre 2009, il décide de raccrocher définitivement les crampons pour prendre un nouveau tournant dans sa vie en se lançant dans le Poker.

Sa retraite n'aura duré qu'une semaine, il est en négociation pour signer un contrat avec le club de Botafogo-SP.

 

 

Club :

Distinctions individuelles :

 

Année

Équipe

Championnat

But/Match

Champions League

UEFA

Coupe des Coupes

89-90

Prato

--

--

--

--

--

90-91

Torino

--

--

--

--

--

91-92

Torino

01 But - 06 Parties

0.16

--

--

--

92-93 (nov)

Torino

00 Buts - 01 Parties

--

--

--

--

92-93

Pisa

02 Buts - 18 Parties

0.1

--

--

--

93-94

Ravenne

12 Buts - 32 Parties

0.38

--

--

--

94-95

Venise

11 Buts - 29 Parties

0.38

--

--

--

95-96

Atalanta

07 Buts - 19 Parties

0.37

--

--

--

96-97

Juventus

08 Buts - 23 Parties

0.34

6 Buts - 10 Parties

--

--

97-98

Atletico Madrid

24 Buts - 24 Parties

1

5 Buts - 05 Parties

7 Buts - 7 Parties

--

98-99

Lazio de Rome

12 Buts - 22 Parties

0.54

--

--

1 But - 4 Parties

99-00

Inter Milan

13 Buts - 19 Parties

0.68

--

--

--

00-01

Inter Milan

18 Buts - 27 Parties

0.67

--

1 Buts - 5 Parties

--

01-02

Inter Milan

22 Buts - 25 Parties

0.88

--

3 Buts - 2 Parties

--

02-03

Inter Milan

24 Buts - 23 Parties

1.04

3 Buts - 12 Parties

--

--

03-04

Inter Milan

13 Buts - 22 Parties

0.59

2 Buts - 02 Parties

5 Buts - 4 Parties

--

04-05

Inter Milan

09 Buts - 22 Parties

0.41

1 Buts - 06 Parties

--

--

05-05

Milan AC

01 But - 3
Parties

0.33

0 Buts - 03
Parties

--

--

06-06

As Monaco

3 Buts - 7
Parties

0.43

--

1 Buts - 2
Parties

--

06-07

Atalanta

2 Buts - 7
Parties

0.29

--

--

--

 

07-08

Fiorentina

6 Buts - 26
Parties

0.23

--

3 Buts - 12
Parties

--

 

 

08-09

Atalanta

2 Buts - 9
Parties

0.22

--

--

--

 

 

 

Première apparition en serie A : 15 decembre 1991 (Torino vs Fiorentina 2-0)
Première apparition en equipe nationale : 29 mars 1997 (Italie vs Moldavie)
Meilleur Saison : 2002 - 2003
Stats Selection : 23 buts en 49 sélections

 

Le saviez-vous ?
Le père de Vieri, Roberto Vieri, a joué pour de nombreux grands clubs comme le Juventus FC.
Bobo appelle souvent sa mère, Natalie, par "Natalina."

 

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